Des théoriciens tels d'Espagnat et David Bohm affirment que nous devons accepter le fait que du point de vue littéral, tout est connecté à tout, et que seule une approche holistique est susceptible d'expliquer des phénomènes tels que la conscience humaine (John Gribbin, Professeur d'astrophysique. Cambridge University)
Déjà les photons dans l'expérience de diffraction de la lumière par la double fente de Young, mais aussi les électrons dans la répétition de cette expérience par les chercheurs de Hitachi, se comportent avec une forme de cohérence, d'intelligence ou de conscience de l'ensemble du système. Et pas seulement de leur réalité strictement locale d'électron ou de photon.
Parler d'une réalité non- séparable, n'est- ce pas signifier que des influences à distance s'y exercent instantanément ? Oui, en un certain sens. J'estime qu'il est possible, en multipliant les précautions, de définir le concept d'influence physique de telle manière qu'effectivement on puisse interpréter ainsi la violation de la séparabilité (Bernard d'Espagnat. Professeur de physique théorique. Paris)
Les nouveaux états de non- équilibre de la matière se caractérisent par l'apparition de corrélations à longue portée (Ilya Prigogine, Professeur de chimie. Prix Nobel, auteur de la théorie du chaos)
Rien dans le formalisme quantique n'empêche de considérer que la cohérence quantique soit opérationnelle à l'échelle de l'ensemble de l'univers. Autrement dit, on ne peut exclure que l'ensemble de l'univers ait une forme de cohérence, d'intelligence ou de conscience qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.
- Et si les peuples autochtones d'Asie et d'Amérique, qui voient un esprit en toute chose, avaient raison ?
- Et si les enfants qui parlent aux arbres, aux fleurs et aux montagnes, avaient raison ?
- Et si tout, avait une forme de conscience ?
Photo: US National Oceanic and Atmospheric Administration
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