La dignité consiste dans le fait, pour un être humain, à agir en mettant la barre au plus haut de ses possibilités. En même temps, cela consiste à avoir le courage d'assumer ses succès et ses erreurs, en acceptant comme unique juge sa propre conscience.
Juan Guzman, juge, qui le premier a eu le courage de se rebeller contre le système judiciaire chilien, pour s'attaquer au dictateur Augusto Pinochet
bonjour,
je ne vois pas en quoi, définie ainsi, la dignité est antagoniste à la dictature
au contraire, si on regarde bien, elle convient parfaitement à un dictateur
Rédigé par : véra | 19 octobre 2007 à 20:38
@Vera:
Ca dépend des critères de définition de la conscience.
Pour moi, c'est la nécessité d'une adéquation, d'une harmonie avec ce qui nous entoure, de partout, au sens le plus universel. Une adéquation, une harmonie qui prend en compte tous les êtres, notamment. Ca correspond généralement à la notion intuitive de ce que nous ressentons être bien.
Je suis d'accord avec votre critique que si on pervertit ce critère, ça ouvre la porte à n'importe quoi, y compris la dictature.
Mais considérée, telle que je la vois (et c'est vraisemblablement aussi ainsi, que Guzman la voit), la conscience est encore plus universelle et prend encore mieux soin de chaque être, que n'importe quelle démocratie, qui ne sera jamais que la dictature d'une majorité sur tous les autres.
Rédigé par : Elysium | 23 octobre 2007 à 08:45