(...) même si le réel n'est que voilé (...) il n'en est pas moins d'un tout autre ordre que la réalité empirique représentée par les phénomènes (...) qu'il n'est pas "dans" l'espace, donc qu'il n'est pas dans l'espace-temps. Et on ne voit pas comment il pourrait être "immergé" dans le "temps cosmique" (B. D'Espagnat, traité de physique et de philosophie)
La relativité a permis de vérifier que le temps et l'espace ne sont que relatifs, subjectifs au référentiel, c'est-à-dire, aussi à tout observateur, à chaque être. En plus, le temps et l'espace sont indissociables de la matière, c'est-à-dire d'une apparence de l'énergie.
Les avancées dans l'étude de ce qui se passe au moment où un système quantique (microscopique) perd sa cohérence ont amené à la notion de décohérence quantique, qui est très probablement une intégration à tout l'environnement, à une échelle universelle. Cette intégration a pour conséquence locale, l'apparente évanescence des propriétés de cohérence quantique et une modification, un progrès de tout l'univers. Plusieurs groupes de recherche sur la décohérence quantique ont formulé l'idée que ce serait la raison de la croissance de la flèche du temps. Mais il n'y a pas de temps cosmique dans lequel nous serions immergés. Cette notion ne peut être que relative à chaque être.
L'univers, l'espace, le temps, nous le sommes aussi. De ce fait, nous avons une responsabilité universelle. C'est pourquoi, il faut agir avec une conscience universelle.
S'il faut dépasser le bout de notre nez et de nos souliers, c'est que tout indique que niotre réalité est de nature infiniment plus vaste et que nous la créons à chaque instant.
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