Rien, dans le formalisme mathématique de la théorie des quantas, n'empêche d'envisager la possibilité que la cohérence quantique qui disparaît (décohérence quantique) dès que les interférences de l'environnement avec le système local augmentent, ne fonctionne au niveau du grand tout. C'est à dire, à l'échelle de l'univers dans son ensemble. Par définition, à cette échelle, il n'y a plus d'interférence par un environnement extérieur qui viennne encore altérer la cohérence quantique du système: "ensemble de l'univers"
Ce point de vue a été formulé par le professeur d'astrophysique John Gribbin :
"Les expériences nous apprennent que les particules qui participaient ensemble à une interaction demeurent dans un certain sens parties d'un système unique. Sur le plan virtuel, tout ce que nous voyons, touchons et sentons est constitué d'une collection de particules qui ont été impliquées dans des interactions avec d'autres particules de tout temps, depuis le Big Bang dans lequel l'univers tel que nous le connaissons vit le jour. Les atomes de mon corps sont faits departicules qui jadis se pressaient au coude à coude avec d'autres particules qui constituent aujourd'hui (...)(tout ce qui existe) Nous sommes tout autant parties d'un système unique que les deux photons qui s'échappent au milieu de l'expérience d'Aspect"
Cliquer sur l'image (Copyright ESO)
Pépinière d'étoiles dans notre galaxie, la voie lactée
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