L'"homme" doit choisir entre la tentation, rassurante mais irrationnelle, de chercher dans la nature la garantie des valeurs humaines, la manifestation d'une appartenance essentielle et la fidélité à une rationnalité qui le laisse seul dans un monde muet et stupide. Ilya Prigogine (Prix Nobel) + Isabelle Stengers (Grand prix de l'Académie française)
Ou un monde ordonné, ou un pêle-mèle entassé, mais sans ordre. mais se peut-il qu'en toi subsiste un certain ordre, que dans l'univers il n'y ait que désordre ? Et cela, quand tout est aussi bien combiné, interdépendant, accordé ? Marc-Aurèle, ultime philosophe stoïcien et empereur romain
On peut considérer que la cohérence quantique soit une forme de conscience. L'électron, dans la variante Hitachi de l'expérience de diffraction par la double fente de Young, se comporte avec une adéquation, une forme d'e conscience, qui le relie à tout les autres parties du système. A notre échelle, la réalité n'est cohérante que durant une infime fraction de seconde (le présent ?) avant de devenir décohérante, mais on a de bonnes raisons de penser que la décohérence est une modification d'ensemble de l'univers (http://decoherence.de) Si un électron est capable d'une forme de conscience de son environnement local, alors qu'en est-il du grand tout, de l'univers ?
Alors qu'il ne pouvait connaître les données du paragraphe précédant, la conviction d'Albert Einstein ne saurait être négligée : " Ma religion, c'est d'adorer humblement un esprit infini et supérieur qui se manifeste jusque dans le moindre détail de ce que nous sommes capables d'observer avec nos faibles sens. Cette connaissance profonde et directe de l'existence d'une intelligence supérieure qui se manifeste dans l'univers insondable constitue ma notion de Dieu" Albert Einstein (Prix Nobel)
On a quand même l'impression qu'il y a "quelque chose" (sans parler de l'origine de l'organisation fractale à une échelle gigantesque qui apparaît aux limites d'instabilité d'un équilibre chaotique)
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