Un gouvernement idéal devrait avoir la plus grande universalité possible. C'est-à-dire, tenter de faire au mieux pour tous les êtres. On peut se faire une idée de sa valeur, par le nombre d'êtres qu'il diabolise, qu'il exclut. Je ne mesure pas la dignité d'un gouvernement à la puissance de son armement, mais au destin du dernier de ses sujets.
Les membres d'un gouvernement devraient être sélectionnés, non pas par copinage politique, comme c'est habituellement le cas, mais sur la base de leurs compétences. Il devrait y avoir un appel d'offres, une mise au concours, comme pour toutes les autres activités. En outre dans les critères de sélection il faudrait inclure la capacité de ces individus à se dépasser, à agir avec une conscience universelle.
Le gouvernement devrait viser à ce que la relation avec les individus soit telle, qu'ils adhèrent librement aux objectifs de la communauté et que cette relation soit suffisamment bonne pour qu'ils cherchent à se dépasser pour le bien de toute leur communauté. Une telle relation ne peut en aucun cas être fondée sur la contrainte et la crainte, comme c'est le cas actuellement. Elle ne peut être que de nature mutuellement respectueuse et affectueuse. A ce point de vue, l'avènement de femmes à des postes à responsabilités, représente un espoir. Reste à voir si elles ne feront que reprendre les erreurs du passé ou si elles oseront des progrès aussi révolutionnaires.
Il faut voir aussi que les plus grands défis pour la survie de l'humanité et même de toutes les espèces réside dans la capacité de chaque individu à se dépasser et agir avec une conscience universelle. C'est le cas pour la bombe à retardement du réchauffement climatique.
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