Un danger majeur et insidieux pour la communauté vient des relations entres les actionnaires les plus puissants des médias et un gouvernement enclin à un clientèlisme envers ces mêmes financiers, aux détriments de tous les autres. Ce qui l'exclut d'une dignité universelle.
Néanmoins, à partir du moment où on détient la majorité d'un conseil d'administration médiatique, on peut aussi imposer ses choix. Notamment, au niveau des rédactions et du contenu rédactionnel.
Il est possible de le faire à un niveau national. C'est beaucoup plus difficile, voire impossible, au niveau international, même si certains mensonges sont repris sans intention de nuire. Il faut toujours aller voir ce que disent les médias étrangers et comparer.
Par exemple, durant la campagne présidentielle française de 2007 et même encore après, la candidate de gauche a été systématiquement dénigrée et agressée par les médias français. Il est intéressant de constater que tel n'est pas le cas dans les médias américains lorsque Ségolène Royal s'exprime depuis Montréal (Canada) ou depuis l'université de Harvard (USA) En analysant la composition des conseils d'administration des principaux médias français on comprend mieux ce qui se cache derrière ce décalage.
A ce point de vue, la mondialisation de l'information, la mondialisation d'internet, sont des moyens efficaces de démasquer au grand jour ces manipulations médiatiques. Les moyens utilisés, vont du choix de sujets nuisibles et discréditants, au filtrage politiquement orienté des commentaires de lecteurs, en passant par le mensonge et l'occultation d'informations.
Néanmoins, ces médias truqués doivent voir qu'à la longue, leur nature universellement nuisble va être connue. Puis, leur crédibité va irrémédiablement en pâtir. A terme, leur chiffre d'affaire, tout comme les dividendes aux actionnaires vont finir par plonger. L'universalité peut avoir ce caractère implacable et irréversible.
Personne ne peut être méchant et vicieux, sans une perte sûre et un dommage certain (Epictète)
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